The research project Speaking Volumes takes as its starting point stories of historical feminist publishing practices, weaving links with contemporary initiatives.
The project brings attention to what these publishing practices have in common: issues of representation; protocols of collective work and participative propositions; the questioning of the traditional structures of creation; the highlighting of relational questions through the emphasis on distribution and sharing; the commoning of tools; the blurring of boundaries between art and activism.
Le projet de recherche Speaking Volumes part d’histoires de pratiques éditoriales féministes passées et tisse des liens avec des pratiques contemporaines.
Ce projet s’intéresse à ce que ces pratiques d’édition ont en commun : des questions de représentation ; de protocoles et d’organisations collectives, participatives ; le questionnement des structures traditionnelles de la création ; l’accent mis sur le processus plus que sur le résultat ; la mise en avant de questions relationnelles, de la diffusion et du partage au sein de plusieurs communautés ; la mise en commun d’outils ; la rupture des barrières entre l’art et l’activisme ; et la transdisciplinarité.
The project The Big Book by Alison Knowles is an 8-feet tall installation-book, or book-installation, which uses the two formats’ distribution channels: “published” by Something Else Press, the joint publishing house of the artist and Dick Higgins, and “exhibited”, first by the Something Else Gallery, at the ground floor of their house in New York, then travelling to the international book fair in Frankfurt, and in several art spaces. The Big Book consists of 8 pages of the scale of a domestic space, built with mobile wooden and metallic structures, covered with paper and translucent materials. The pages demarcate spaces in which are placed things to see, to read, to hear and to live. The Big Book contains a kitchen, an exhibition space, a telephone, toilets, and a sound installation that reveals sounds registered during the construction of the project: sawing, cutting, hammering noises, sounds from the family life around… The book brings together public and private spaces, collective and intimate, domestic ones. It exposes and explodes the architecture of a nuclear family house into a discursive and participative space. The book becomes a scene, and the public/reader is invited to perform activities. The entrance in the book is through a hole in its cover, circled with bulbs and it is possible to literally go through the book, through a window, climbing on a stepladder, crawling in an artificial-grass tunnel. The Big Book is a physical experience, which amplifies the reading experience through a whole body experience.
Alison Knowles, The Big Book, 1966.
Livre-installation, installation-livre, The Big Book emprunte les cannaux de diffusion des deux formats : il est « publié » par Something Else Press, la maison d’édition d’Alison Knowles et Dick Higgins, et est « exposé », d’abord dans la Something Else Gallery, au rez de chaussée de leur maison à New York, ensuite à la Foire du livre de Francfort et dans plusieurs galeries d’art. The Big Book est formé de huit pages à échelle humaine, des structures de bois et de métal mobiles et ajustables, couvertes de papier et de matières translucides. Ces « pages » délimitent des espaces mélant des choses à lire, à voir, à entendre et à vivre. The Big Book contient une cuisine, un espace d’exposition, un téléphone, des toilettes, et une installation sonore qui révèle les sons enregistrés durant la construction de l’installation : bruits de scie, de coupe, de clous, de la vie de famille débordant dans l’atelier. Le livre rassemble espaces publiques et privés, intimes et collectifs, domestiques, exp(l)osant l’architecture de la maison de famille nucléaire, ouvrant un espace discursif et participatif. L’espace du livre en devient presque une scène, le public invité à performer différentes activités. L’entrée dans l’installation se fait par un trou dans sa couverture, encerclé d’ampoules, et on peut passer d’une page à l’autre, en les traversant par des fenêtres, à l’aide d’un escabaut, et par un tunnel tapissé d’herbe artificielle. The Big Book est une expérience physique, qui amplifie l’expérience de lecture en mettant au travail tout le corps des personnes qui le parcourent.
Alison Knowles, The Big Book, 1966.
Presentation of the project and research, summer university on artists books, Bibliothèque Kandinsky, Centre Pompidou, Paris.
Installation and performances, cneai, Paris, from the 8th of March, International Womxn's Day.
The installation addresses the relations between the anonymity and the history of women in the publishing field.
On Saturday 10th of March at 4pm the installation is activated with Clara Pacotte — anonymous publications, pseudonymes and science-fiction will be weaved into new stories — and the collectif féministe de Pantin and VegaLab, who will present a reading moment with several voices.
Program :
16:00 Speaking Volumes — presentation by Loraine Furter
16:30 Excavations féministes — Vanina Géré
17:00 Le parking étage 63 — Clara Pacotte, Josèfa N'tjam and Esmé Planchon
18:00 Mobile magique : Le retour des femmes aimant lire au lit — performative readings by VegaLab: Elisabeth Jacquet, Vannina Maestri, Véronique Pittolo, Virginie Poitrasson.
First conversation about intersectionality in the editorial process, with Pascale Barret, Gaëlle Reynaud and Joëlle Sambi from the publication Sorcières.
The feminist cultural magazine Sorcières was published in France until its 24th issue in 1982. In 2015, thirty-three years later, a call is launched by a new team to continue the project with an issue 25…
Second conversation, in which Buenos Tiempos, Int. will read Strictly Ballroom: an arrangement of six acts set in court rooms and some additional places, featuring homosexual people and others, with material selected from “The Crucible”, “Adonis García: A Picaresque Novel”, “The Naked Civil Servant: The Autobiography of Quentin Crisp”, “Boys Don’t Cry”, “The Oprah Winfrey Show” and “Not Me”.
Third conversation with Nina Nijsten, aka Nina Echozina, author and publisher of feminist zines based in Gent, present on an international scene of blogs and book fairs.
Last conversation of the series in two parts:
First part — 18:30-20:00
A special Cave Club by Roxanne Maillet & Clara Pacotte. (in French)
@ ISELP, bvd Waterloo 31
Second part — 20:30
Discussions at the Beursschouwburg’s temporary lesbian bar, with Jessica Gysel and the editorial team of the magazine Girls Like Us.
@ Beursschouwburg, rue A. Ortsstraat 20-28
ISELP, Bvd Waterloo 31, 1000 Brussels
The events and publications are bilingual, in French and English
1,25 €* / 2 €** / 5 € (* Article 27, ** Students)
Free for : Members, , < 18 years old, ICOM, IKT
The entry price includes a publication distributed in the events and the ticket gives access to the exhibition COM ∩∪ TIES at ISELP and Argos from 23.09 to 17.12.2017:
https://iselp.be/fr/expositions/com-ties
The project Speaking Volumes exists through different formats: a research and writing residency during the summer 2017 at ISELP in Brussels, a series of four public events following the residency, from September to December 2017 — conversations — in which guests are invited, and four publications distributed at each event.
A spatial display was also elaborated during the residency, and used as a set for the conversations. It allows different formats of publications to meet: books, performances, readings, videos…
Présentation du projet et recherche, université d'été autour des livres d'artistes, Bibliothèque Kandinsky, Centre Pompidou, Paris.
Installation et performances, cneai, Paris, à partir du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, des auteures, autrices, autrix et autrrrs
L’installation réalisée pour le cneai met en évidence les rapports entre la question de l’anonymat et l’histoire des femmes dans le milieu de l’édition.
Le samedi 10 mars à 16h, l’installation sera activée avec Clara Pacotte — éditions anonymes, pseudonymes et science-fiction se mêleront en de nouveaux récits — le collectif féministe de Pantin et le VegaLab présenteront une lecture performée à plusieurs voix.
Programme :
16:00 Speaking Volumes — présentation par Loraine Furter
16:30 Excavations féministes — Vanina Géré
17:00 Le parking étage 63 — Clara Pacotte, Josèfa N'tjam et Esmé Planchon
18:00 Mobile magique : Le retour des femmes aimant lire au lit — lectures performées par le VegaLab: Elisabeth Jacquet, Vannina Maestri, Véronique Pittolo, Virginie Poitrasson.
Speaking Volumes et Mobile magique sont liés à la programmation autour de la Journée internationale des droits des femmes organisée sur une initiative interassociative pantinoise (Nénuphar, Cyclofficine, Café Pas si loin et Collectif féministe de Pantin).
Avec la participation de Vanina Géré pour le collectif féministe de Pantin
Lors de cette première conversation, il sera question d’intersectionalité dans le travail éditorial, avec Pascale Barret, Gaëlle Reynaud et Joëlle Sambi de la revue Sorcières.
La revue culturelle féministe Sorcières est parue en France jusqu’à son numéro 24 en 1982. En 2015, trente trois ans plus tard, un appel est lancé par une nouvelle équipe pour continuer la série, avec un numéro 25…
Lors de cette deuxième conversation, Buenos Tiempos, Int. liront Strictly Ballroom : un collage en six actes situés dans des salles d'audience et d’autres chambres, avec des homosexuels et d’autres gens, composés de matériaux provenants de sources multiples.
Troisème conversation avec Nina Nijsten, aka Nina Echozina, auteure et éditrice de zines féministes basée à Gand, active sur une scène internationale de blogs et de foires de fanzines.
Dernière conversation de la série:
Première partie — 18:30-20:00
Cave Club spécial proposé par Roxanne Maillet & Clara Pacotte. (lectures en français)
@ ISELP, bvd Waterloo 31
Deuxième parte — 20:30
Discussions au bar lesbien, temporaire du Beursschouwburg avec Jessica Gysel et l’équipe du magazine Girls Like Us.
@ Beursschouwburg, rue A. Ortsstraat 20-28
ISELP, Boulevard de Waterloo 31, 1000 Bruxelles
Le programme et les publications sont bilingues, en français et en anglais
1,25 €* / 2 €** / 5 € la séance (* Article 27, ** Étudiant.e.s)
Gratuité : Membres, demandeu.r.se.s d’emploi, < 18 ans, ICOM, IKT
Le prix d’entrée comprend une publication qui sera distribuée aux événements et donne accès “à volonté” à l’exposition commune COM ∩∪ TIES à l’ISELP et à l’Argos du 23.09 au 17.12.2017: https://iselp.be/fr/expositions/com-ties
Le 15 décembre dans le Cave Club,
c’est l’ouverture des archives d’une culture sur-terraine des années 2050.
Plusieurs lectrices. Plusieurs espaces.
Six en même temps avec une possibilité d’accès qu’à un.e seul.e à la fois.
Les personnes que la Coupole a voulu cachées dans la nuit se regroupent.
Elles sont quasiment dans le ciel et pourtant super terre à terre.
Le forum qui documente leurs histoires, dévoilé au grand soir.
Des capsules et des atmosphères différentes.
L’habitacle réduit.
Il y a plein de lesbiennes.
Parking multi-facette de fiction.
Le travail n’est pas fini et les volontaires les bienvenu.e.s.
Le projet Speaking Volumes existe à travers différents formats: une résidence de recherche et d’écriture durant l’été 2017 à l’ISELP à Bruxelles, une série de quatre événements publics suivant la résidence, de septembre à décembre 2017 en conversation avec des invité.e.s, et quatre publications distribuées à chaque événement.
Un dispositif spatial, également élaboré pendant la résidence, est utilisé pendant les conversations, permettant de faire se croiser plusieurs formats de publications: éditions, performances, lectures, vidéos…
One of the starting points of the research is the invitation card of an artists’ books exhibition at the A.I.R. Gallery in New York in 1980, called Speaking Volumes.
True to the exhibition’s title, the invitation card says a lot, both on the books presented, but also on the spirit of dialogue that this exhibition proposed and also the way it was made. The backcover tells us that the show was a collective effort, organized by Lucy Lippard, with lots of help. There is a focus on a content that addresses the public: books say things, and it is important to come and read. The notion of community is present at many levels in the image: in the figure reading the book, but also the ones that are suggested through the use of speech balloons. Conversation is central and can take many forms (internal, out loud), including humans and objects.
Un des objets et points de départ de cette recherche est le carton d’invitation d’une exposition de livres d’artistes à la A.I.R. Gallery à New York en 1980 intitulée Speaking Volumes.
Fidèle au titre de l’exposition, son carton d’invitation en dit long sur les livres présentés, mais aussi sur l’esprit de dialogue que cette exposition propose, et sur la façon dont l’exposition a été conçue. La quatrième de couverture du livre esquissé sur le carton nous dit que l’exposition a été conçue de manière collective, par la curatrice et critique Lucy Lippard, avec beaucoup d’aide. L’accent est mis sur un contenu qui s’adresse au public, le fait que les livres disent des choses et sur l’importance de venir et lire. La notion de communauté est présente à plusieurs niveaux, par le personnage qui est représenté sur le carton, mais aussi par le(s) personne(s) suggérées par l’utilisation de bulles de bande dessinée. Le dialogue y prend plusieurs formes, interne et à voix haute. Il inclut les personnes humaines et les objets.
Julia Bryan-Wilson, one of the contributors of the exhibition catalogue on the work of Seth Siegelaub at the Stedelijk Museum in 2016, addresses a critique to the non-inclusive approach of Siegelaub, one of the “fathers” of the artists’ books. She mentions, among other things, a note that was written during the first conference on artists’ books, organized by Siegelaub in Halifax in 1970. The note highlights the absence of women in the conference and beyond. It is hard to know if the discussion happened, I didn’t find any trace of it.
Julia Bryan-Wilson, une des contributrices au catalogue de l’exposition sur l’œuvre de Seth Siegelaub au Stedelijk Museum en 2016, porte un regard critique sur l’approche peu inclusive de Siegelaub, un des « pères » du livre d’artiste. Elle mentionne notamment une note manuscrite anonyme prise lors de la première conférence sur le livre d’artiste organisée par Siegelaub à Halifax en 1970, qui soulève l’absence de femmes dans cette conférence et au delà. Difficile de savoir si cette discussion a eu lieu — je n’en ai pas trouvé de trace.
The two documents — the note and the exhibition card — aren’t isolated examples; on the contrary, they are part of a whole field. Publishing was very important for the feminist movements of the years 70-80, in general and in the artistic practices linked to them. The Woman’s Building (founded in 1973 by artist Judy Chicago, graphic designer Sheila Levrant de Bretteville, art historian Arlene Raven) and its book workshop, and the project Heresies, A Feminist Publication on Art and Politics (1977-1992) are two of such examples of feminist publishing practices in the arts.
This research project interrogates the influence of this history for contemporary feminism and independent publishing, and the and the intersection thereof. Despite the oblivion in which these practices seem to have fallen, we can see an echo between the feminist practices of the years 70-80 and contemporary editorial practices. They share issues of representation (of communities, for instance); protocols of collective work and participative propositions; the questioning of the traditional creation structures (structured around the figure of the Author, individual genius, concealing the ecosystem and the chain of production which it is part of); the highlighting of relational questions through the emphasis on distribution and sharing; the commoning of tools; the blurring of boundaries between art and activism.
At the same time, some contemporary practices put new imperatives on the table: the need for publishing to be intersectional (crossing questions of gender, race, class, age…), queer and post-colonial, free and open-source, hybrid — these are important paradigms, that need to encounter the feminist approaches and questions seen before.
This project will make the two documents meet — the note and the card — to deploy their histories, and re-open the discussion around the questions they still ask today.
Les deux documents à l’origine de cette recherche ne sont pas des exemples isolés ; au contraire, ils font partie d’un véritable champ. L’édition a été très importante pour les mouvements féministes des années 70-80, de manière générale et dans les pratiques artistiques qui y étaient liées : le Woman’s Building, fondé en 1973 par l’artiste Judy Chicago, la graphiste Sheila Levrant de Bretteville, l’historienne de l’art Arlene Raven, et son atelier spécialisé dans la production de livres ; le projet Heresies, A Feminist Publication on Art and Politics (1977-1992) sont des exemples de pratiques féministe de l’édition dans le champs de l’art.
Ce projet de recherche interroge l’influence de cette histoire dans nos pratiques contemporaines. Car malgré l’apparent oubli dans lequel ces pratiques sont tombées, on peut voir un écho entre les pratiques féministes des années 70-80 et les pratiques éditoriales contemporaines. Des deux côtés, ces pratiques sont caractérisées par un questionnement des structures traditionnelles de la création (fondées sur la figure de l’Auteur, individu génie, masquant l’écosystème et la chaîne de production dont il fait partie) ; des protocoles de travail collectifs ; la mise en avant des questions relationnelles, de la diffusion et du partage au sein de plusieurs communautés ; et la mise en commun d’outils et de pratiques transdisciplinaires.
En même temps, certaines pratiques contemporaines posent de nouveaux impératifs, comme la nécessité pour l’édition d’être intersectionnelle (croisant des questions de genre, de race, de classe, d’âge...), queer et post-coloniale, libre et open source, hybride — paradigmes très importants et qu’il est urgent d’articuler avec les problématiques féministes relevées ci-dessus.
Il s’agira de faire se rencontrer les deux documents — la note prise à la conférence Halifax et le carton d’invitation à l’exposition Speaking Volumes —, d’en déployer les histoires, et de ré-ouvrir la discussion autour des questions qu’ils posent encore aujourd’hui.
The New Woman’s Survival Catalog is an amazing project published in 1973, in a moment when the second wave of feminism in the United States was accompanied by the development of new structures — women-run spaces and publishing initiatives.
This big book documents and indexes women and feminist initiatives all over the United States at a time when the internet didn’t exist. The different projects, groups, tools and methods documented are spread throughout the nine chapters of the book: communications, art, self-health, children, learning, self-defense, work and money, getting justice and building the movement.
The form of the publication and its title are inspired by another counter-culture catalog of the time, the Whole Earth Catalog (1968-1972), itself inspired by mail-order commercial catalogs like the Sears Roebuck Catalog (1888-1993).
Kirsten Grimstad and Susan Rennie, the initiators of the publication, travelled for two month around the country to meet feminist groups. Each group not only contributed knowledge and ressources but also recommended other groups, which made the project grow in a rhizomatic way, ending up after five month only into a $5 red-covered paperback book of 223 pages and 32.3 x 27 cm.
The last pages contain a section entitled Making the Book, which documents the process of making the book, in a sharing and Do It Yourself spirit: collaborative, with twelve hands; nomadic, a trip of over 12’000 miles around the country; and urgent, made during a period of five months. The book reflects feminists’ ideas, emphasising on the collective and DIY methods. As opposed to other counter-culture projects, which remained very patriarcal, as the cover states, the New Woman’s Survival Catalog is a “Woman-made Book”. The insistence on women-owned means of production is important, since it was never the case before in the history of book-making, in which the writing, printing and publishing roles were very rarely accessible to women.
Le New Woman’s Survival Catalog est un projet publié en 1973, à une époque où la seconde vague du féminisme aux États Unis voit naître le développement de nouvelles structures, dont des imprimeries menées par des femmes et des maisons d'édition.
Ce grand livre documente et liste des initiatives féministes et créées par des femmes dans tous les États Unis, à une époque où internet n'existait pas. Les différents projets, groupes, outils et méthodes documenté.e.s sont réparti·e·s sur les neuf chapitres du livre : communications, art, auto-santé, enfants, apprentissage, auto-défense, travail et argent, se saisir de la justice et construire le mouvement.
La forme de la publication et son titre son inspiré·e·s d'une autre catalogue de contre-culture de l'époque, le Whole Earth Catalog (1968-1972), lui-même inspiré de catalogues de vente par correspondance comme le Sears Roebuck Catalog (1888-1993).
Les dernières pages du livre contiennent une section nommée Making the Book (faire le livre), qui documente le processus de production du livre, dans un esprit de partage et DIY. Le livre a été fait de manière collaborative, à 12 mains, de manière nomade, dans un voyage de près de 20'000km à travers le pays, dans l'urgence, en 5 mois. Par opposition à d'autres projets de contre-culture, qui restaient malgré tout très patriarcaux, le New Woman’s Survival Catalog met en avant la dimension “Woman-made Book” (un livre fait par des femmes). L'insistance sur les moyens de production est importante, car elle met en lumière le fait que ça n'avait jamais été le cas jusqu'alors dans l'histoire de l'édition, où l'écriture, l'impression et l'édition étaient des domaines souvent innaccessibles pour les femmes.
Speaking Volumes
June 2017-…
Typefaces:
Junction, by Caroline Hadilaksono
Caladea, by Carolina Giovagnoli & Andres Torresi
Assembled by:
Loraine Furter
Guests:
Pascale Barret
Alberto Garciá del Castillo
Jessica Gysel
Roxanne Maillet
Nina Nijsten
Clara Pacotte
Gaëlle Reynaud
Joëlle Sambi
Marnie Slater
Hybrid display:
Created in collaboration with Elsa Maury and Marie Laetitia Cianfarini.
With the precious help of Sami Boulares and Fabrizio Romanelli.
Many thanks to all the persons who contributed in any way to this project, and particularly to:
Florence Cheval, her follow-up, our discussions and her support during the whole residency.
Naima Sediki, Sami Boulares and Fabrizio Romanelli, Antoine Debeauvais and Sophia Wanet, and Michèle Stanescu for their care.
Eric Schrijver, for everything.
Daphné de Hemptinne, Laurence Rassel and Raphaël Pirenne, for their support and good advice at the begining of this project.
Jérôme Dupeyrat and AA Bronson, for their help in contacting Lucy Lippard and their encouragements, and finally Lucy Lippard.
Speaking Volumes
juin 2017-…
Typographies :
Junction, par Caroline Hadilaksono
Caladea, par Carolina Giovagnoli & Andres Torresi
Assemblé par :
Loraine Furter
Intervenant.e.s :
Pascale Barret
Alberto Garciá del Castillo
Jessica Gysel
Roxanne Maillet
Nina Nijsten
Clara Pacotte
Gaëlle Reynaud
Joëlle Sambi
Marnie Slater
Dispositif hybride :
Créé en collaboration avec Elsa Maury et Marie Laetitia Cianfarini
Avec l’aide précieuse de Sami Boulares et Fabrizio Romanelli
Mille mercis à tou.te.s les personnes ayant contribué de près ou de loin à ce projet, et particulièrement à :
Florence Cheval, pour son accompagnement, nos échanges et son soutien tout au long du projet.
Naima Sediki, Sami Boulares et Fabrizio Romanelli, Antoine Debeauvais et Sophia Wanet, et Michèle Stanescu pour leur attention.
Eric Schrijver, pour tout.
Daphné de Hemptinne, Laurence Rassel et Raphaël Pirenne, pour leur soutien et leurs conseils avisés aux débuts de ce projet.
Jérôme Dupeyrat et AA Bronson, pour leur aide à contacter Lucy Lippard et leurs encouragements, et finalement Lucy Lippard.