Éditions, Publications (Festival de Chaumont 2014)
“Well… As I understand, in the midst of so many declarations of ‘the best book’ – these international contests – why not ask individuals what the best books are… Having a meaning that is different to the one of an international competition. A personal meaning.”
Matthew Stadler
rendre visible
Sélectionner des livres pour rendre visible un des supports du graphisme contemporain est non seulement une opportunité de parler des pratiques graphiques actuelles mais aussi et surtout de leur articulation à d’autres pratiques dans un écosystème plus large: de la conception du contenu et du projet éditorial à la production, la distribution et la lecture.
La présente sélection interroge la conception de ce qu’on appelle parfois “livre de graphiste”, et tente de parler du graphisme dans une dimension plus large.
Succédant à l’exposition Monozukuri, présentée en 2013 au Festival de Chaumont, cette sélection propose un autre regard sur l’édition, et parle autant de forme que de contenu et de contexte, tous trois étant indissociables.
Il y a plusieurs types de sélections de livres: dans le livre lui-même, la bibliographie; la collection et l’archive, ciblées et se constituant au fur et à mesure; le prix littéraire ou de beauté, ponctuel et plus ou moins accentué sur le contenu et/ou la forme; la “sélection” du libraire…
Une sélection sépare et rassemble. Comme la mémoire, elle fonctionne grâce au fait que tout n’y est pas. Comme la mémoire, elle est partielle et partiale, et comme l’archive, son sens n’est pas fixé, il est à activer.
Ce texte se rapproche d’une bibliographie augmentée. Elle (re)présente la bibliothèque de l’exposition et ses livres. Elle fait aussi exister ceux qui n’y sont pas, pas visibles, pas encore, ceux qui n’y sont peut-être plus.
espaces
Les rapports entre l’espace d’exposition et l’espace-livre ont toujours été compliqués: Comment exposer le livre? est une question qui n’est toujours pas résolue aujourd’hui après maintes tentatives. Le livre Title of The Show, Julia Born, Laurenz Brunner, 2009 renverse la question avec une proposition où c’est l’exposition même qui est pensée en fonction de sa publication. L’accrochage de Title of The Show est réalisé selon les codes de la mise en page d’un livre: titre, sous-titres, légendes, code barre et folios sont disposés sur les murs de l’exposition. Posant la question du rôle de l’édition par rapport à une exposition, ce livre se pose comme un objet venant à la fois avant (influençant sa scénographie) mais aussi après, la documentant: il consiste en une série de reproductions pleine-page de photographies des murs de l’exposition, déjà mis en page.
temps
Autre rapport à l’espace et au temps, Every Now And Then, Mette Edvardsen, 2009, est un livre publié dans le contexte d’une performance de Mette Edvardsen. Reçu par le spectateur à l’entrée de la salle, le livre présente une succession de photographies de la performance qui peu à peu se déroule sur la scène. Des décalages entre ce qui se passe sur la scène et dans le livre créent des dynamiques particulière entre performance et reproduction. Il propose une lecture collective du livre et de la scène. Le spectateur regarde le livre de son voisin, avance ou revient en arrière, dans l’espace du livre évidemment.
Le livre Every Now And Then, Mette Edvardsen, 2009 joue avec la magie du livre, son potentiel de fiction. Il fait ainsi apparaître et disparaître certains éléments. On retrouve ce caractère magique dans The Invisible Book, Elisabeth Tonnard, 2012. Réalisé par l’artiste Elisabeth Tonnard “en réaction à la baisse des ventes de livres et à la tendance à l’augmentation des attentes du public”, son graphisme est pensé en totale adéquation avec son concept éditorial. La première édition de The Invisible Book, produite à 100 exemplaires et vendue à 0€ est aujourd’hui épuisée. Nous avons pu en acquérir une copie auprès de l’artiste Joachim Schmid qui a acheté l’entièreté de la première édition et en revend des exemplaires aux enchères sur eBay. Une deuxième édition est parue, toujours éditée à 100 exemplaires et vendue à 0€, mais dont l’acquisition est limitée cette fois à une copie par acheteur.
Pour les acquisitions, nous avions comme règle de rassembler deux exemplaires de chaque livre sélectionné, un pour l’exposition et un pour les archives du CIG Chaumont. Nous avons donc aussi acheté un livre de la deuxième édition de The Invisible Book.
multi-
La matérialité du livre est aujourd’hui questionnée par les nouveaux modes de publications liées au numériques: multi-formats, multi-supports.
Les projets Blank On Demand, Silvio Lorusso, Giulia Ciliberto, 2011 et Variable Format, AND Publishing, Åbäke, 2012 explorent la démultiplication des possibilité d’impression “on-demand” pour un même contenu. Dans le cas de Blank On Demand, Silvio Lorusso, Giulia Ciliberto, 2011, il est vide, portant uniquement la marque du code-barre imposé par Lulu.com. Il concentre ainsi la question sur les différences de matière et de prix engendrées par le grand écart:
1 hardcover volume, 15.2×22.9cm, 740 pages, €999,999.99 on Lulu.com
1 paperback volume, 10.8×17.5cm, 40 pages, €5.44 on Lulu.com.
support
Sans aborder directement la question du livre numérique, ePub et autres eBooks, il est malgré tout souvent question de numérique, car nos pratiques sont d’une manière ou d’une autre imprégnées par la culture post-digitale dans laquelle nous vivons. Nous y avons par exemple été confrontés avec un livre épuisé de l’éditeur Nieves dont nous aurions pu montrer une version numérisée, car une fois épuisés, ses livres sont vendus en versions numériques. Nous y revenons plus tard.
Un seul livre manque à l’exposition car il est épuisé: Support Structures, Celine Condorelli, Gavin Wade, James Langdon, Sternberg Press, 2009. Né du projet “Support Structures”, ce livre adresse la question des structures de support au sens large: ce qui soutien, encourage, conforte, appuie, approuve, assiste, endosse, (en)cadre, présente, maintient, renforce… Cela jusqu’au graphisme et ses éléments constructeurs: grille de mise en page (rendue visible dans le sommaire), notes de bas de page, illustrations, utilisation des couleurs, mais aussi sa structure générale et la navigation qu’elle implique. “The book is designed as a support structure itself”. Le livre sera réédité fin 2014. Sa présence dans cette exposition sous la forme de photocopies est donc à la fois une documentation du livre épuisé, mais aussi une annonce de la seconde édition à venir.
Le livre est une structure de support mais peut aussi devenir un espace de spéculation, comme l’ont démontré plusieurs projets architecturaux comme Superstudio, faisant exister leurs “constructions” dans cet espace. All Possible Futures, Bedford Press, 2014 explore la notion de graphisme spéculatif, la force propositionnelle du graphisme. Au delà de questions de styles, de choix graphiques c’est bien le fait de pouvoir créer des formes pour des choses “possibles” qui fait du graphisme un outil bien plus puissant qu’on peut le croire.
réédition,
Voir Voir le voir, éditions B42, 2014, plus loin.
réappropriation
The deposition of Richard Prince, Bookhorse, 2012 est un livre de poche édité aux Presses du Réel, qui pourrait être classé dans la catégorie “essai d’historien ou de critique d’art”. Mais il s’agit en fait d’une retranscription intégrale du procès du photographe ***Cariou contre l’artiste Richard Prince, pour atteinte au droit d’auteur***. Le format, les choix graphiques et la mise en page du livre reprennent fidèlement le document de base, administratif, avec ses images reproduites à la photocopie, “pièces à conviction”. Le fait de déplacer ce document dans un contexte de publication d’art créé un étrange effet, le positionnant entre le roman et la pièce de théâtre (dialogue entre Q. et A.), et accentuant l’*ironie* des changements de statuts et de rôles: le juge comme critique d’art et la déposition comme plus longue interview jamais faite de Richard Prince.
ouvert
Le droit d’auteur, les licenses et la propriété sont des notions rarement discutées dans les contextes graphico-artistes, dans un mélange d’automatisme, de peur de la copie et souvent d’ignorance. Undoing Property?, Sternberg Press, 2013 propose de repenser la notion de propriété dans un contexte de capitalisme en crise, avec une attitude constructive, et de considérer les valeurs de pensées du partage et de l’auctoriat collectif dans les pratiques contemporaines.
Le colophon affiche une mention légale barrée, et le livre est téléchargeable sur le site des designers, Konst & Teknik, et de plusieurs collaborateurs. Konst & Teknik ont pensé la forme de ce livre en référence aux livres reliés des bibliothèques: publiques et partagés. Le design du livre a été réalisé avec des logiciels open source (Scribus) et fontes (v. colophon) et ses documents sources sont accessibles en ligne: chacun peut y contribuer, proposer ses modifications et ainsi continuer à développer le projet.
à la page 173, on trouve un essai de Matthew Stadler, co-fondateur de Publication Studio, maison d’édition fondée sur le principe du Print-On-Demand. Pour Matthew Stadler il est primordial de replacer le public au centre du processus de public-ation, et d’où le système d’“impression à la demande”, permettant de fabriquer un livre pour chaque lecteur.
Co-édité par Publication Studio et Paraguay Press, le livre Revolution: A Reader, Publication Studio, Paraguay Press, 2012 est comme son nom l’indique un “reader”, une collection de textes rassemblés autour d’une thématique, parfois commentés. Il est ici question de révolution, notion pensée dans un sens très large et rassemblant différents points de vue dans ce livre, dont ceux des deux éditeurs qui interviennent dans les marges.
Dans la lignée de Matthew Stadler et d’autres, notamment Christoph Keller avec son fameux “Books make friends”, qui abordent les autres valeurs de la publication, culturelles et sociales, Paraguay Press a initié le projet The Social Life Of The Book. Les SLOB sont une série d’essais d’artistes, d’éditeurs, de critiques, de libraires… dont Faire des livres, The Social Life Of The Book, Paraguay Press, 2011 est le premier livre. Publiés petit à petit, ils formeront une fois la série terminée un ouvrage complet. Une nouvelle série, SLOR – The Social Life of the Record a été lancée récemment, et interroge des questions liées à musique, qui résonnent avec celles du livre.
Questionnant les catégories de livres mais aussi les conventions de navigation et de lecture,
Catalogue Raisonnable Vol. 1, Ryan Gander, 2010, est un ouvrage labyrinthesque, emmenant le lecteur dans un dédale de références et de renvois, à la manière des “Livres dont vous êtes le héros” (ce qui est plutôt drôle dans le cadre d’un livre d’artiste). Le livre propose une vision transversale du travail de Ryan Gander: en couches, en strates, en carottes.
miroir miroir
Dans la catégorie des livres auto-réflexifs, genre qui a explosé ces dernières années alors qu’était simultanément et pour la xième fois annoncée la fin du livre, sont ici présentés deux regards sur la mise en abîme du livre dans le livre (dans le livre…). On the Self-Reflexive Page, Roma, 2009 et A Stack of Books, Triin Tamm, Rollo-Press, 2011, un regard historique et un regard mêlant fiction au pouvoir de légitimation de l’imprimé. étrange catalogue, A Stack of Books, Triin Tamm, Rollo-Press, 2011 est une “collection Calvino-esque d’extraits de livres existants, semi-existants, non-existants et en-voie-d’existance”. Le livre On the Self-Reflexive Page, Louis Lüthi, Roma, 2009 quant à lui rassemble, relie littéralement une collection de pages tirées de différents romans, de Lawrence Sterne à Robert Bolaño, explorant la matérialité même de la page.
Une page manque au livre On the Self-Reflexive Page, Louis Lüthi, Roma, 2009: la page 28 du premier chapitre de Voir le voir, éditions B42, 2014, où l’auto-réflexivité au médium livre est utilisée avec art. La technologie du livre – ne rendant visibles que des séquences successives de deux faces de pages à la fois, le fait de tourner la page opérant comme un dévoilement de la suite, permettant des jeux de surprises avec le lecteur – y est utilisée à comme élément discursif. “Regardez-le un moment. Puis tournez la page.”
Publié à la suite d’une série d’émissions de John Berger à la BBC “Ways of Seing” en 1971, interrogeant la façon dont nous voyons les images de notre quotidien, ce livre pose avant l’heure la question du passage d’un support à un autre. L’attention à la facture du livre fait l’objet d’une “note au lecteur”, insistant sur l’importance des questionnements amenés par le rapport entre la forme et le contenu des essais. Il est aussi précisé que le livre a été réalisé à dix mains, sans émettre de distinction entre les rôles des contributeurs, de l’auteur John Berger au graphiste Richard Hollis. L’aspect collaboratif de ce livre ne s’arrête d’ailleurs pas à sa production, il inclut le travail du lecteur, et sa participation comme l’indique la dernière phrase du livre “à prolonger par le lecteur…”
lecteur(s)
L’importance du lecteur, par lequel “vit” le livre, était au centre de la sélection 2013 des Best Books de l’école Werkplaats Typografie à Arnhem, agencée par l’artiste Kobe Matthys. Ainsi pour ... asked ... about the ... book from ..., Werkplaats Typografie Best Books, 2013 chaque étudiant a choisi un interlocteur amené à sélectionner un plus “…” livre. Chaque rencontre est donc documentée dans ce catalogue à l’aspect aussi multiple que les points de vues qu’il rassemble.
On dit que les bons comptes font les bons amis, et s’il est évident pour la niche de l’édition d’art que faire des livres ne fait pas d’argent, certains projets abordent la question des valeurs et des transactions autour du livre. Empruntant un vocabulaire économique (de son titre à son esthétique de rapport annuel), The Book Trust Prospectus — Textfield, Inc., 2011 propose dans le cadre de la NY Art Book Fair 2010 un système de “banque du livre”, posant le livre comme une monnaie d’échange alternative dans une micro-économie, le lecteur comme un investisseur et les contributeurs des textes du livre comme des donateurs de capital intellectuel.
Cette réflexion avait déjà été menée par Dexter Sinister dans leur revue Dotdotdot (DDD9) et avant eux The Whole Earth Catalogue et SMLXL. Dotdotdot XX, Dexter Sinister, 2010, marque la fin d’une revue historique, qui a mis la barre très haut en termes de design éditorial et de conception riche du graphisme. Mais Dexter Sinister n’est pas mort – longue vie à eux, ce moment est aussi le passage d’un format à un autre, avec The Bulletins of the Serving Library #1, Dexter Sinister, 2011, premier numéro d’une nouvelle revue, d’un nouveau projet, dont les articles sont publiés au fur et à mesure en pdf sur le site internet de la revue, puis rassemblés et imprimés en bulletins. Un tout nouvel écosystème donc, et tout un programme à lire sur le site www.servinglibrary.org.
outils
Ces projets marquent la nécessité de requestionner les pratiques graphiques et d’édition dans un contexte culturel, social et économique changeant. Requestionner sa pratiques implique aussi de prendre en considération ses outils. Malgré le monopole d’outils propriétaires sur graphisme contemporain, et cela particulièrement dans le graphisme imprimé et l’édition avec la suite Adobe, certains graphistes explorent d’autres pistes et retravaillent leurs propres outils. Par exemple Dexter Sinister avec leur typographie Meta-the-difference-between-the-two-fonts, et dans une attitude de partage et d’Open Source, Jürg Lehni avec paper.js et OSP – Open Source Publishing, qui explorent constamment de nouveaux outils exclusivement dans le champs de l’Open Source. 16 case stories - re-imagining the practice of layout, Constant Verlag, 2012 documente une série de sessions de travail repensant les pratiques de mise en page, lui-même réalisé par OSP avec les logiciels Libreoffice, Inkscape et Gimp.
écriture automatique
Primé par les Plus Beaux Livres Suisses en 2011, le livre Robert A. Fischer Ich/Buchstabendrescher etc. (2010—11), 2011 a été réalisé avec le logiciel Rokfor, logiciel créé par l’éditrice Gina Bucher, le programmeur Urs Hofer et le graphiste Rafael Koch. Le livre présente une sélection de 239 textes sur les quelques 20’000 écrits que contient l’archive numérique de Robert A. Fischer, “rockstar du desktop”, auteur, critique d’art, artiste média… écrivant, entre autres, au sujet des nouvelles technologies, adepte de l’écriture automatique (entre 3’000 et 4’000 signes par jour), préférant les versions non-éditées, Robert A. Fischer était le sujet idéal pour développer un projet en relation avec la question des outils numériques d’édition. Rokfor questionne la relation et l’interaction des différents acteurs, impliqués via un même logiciel à tous les niveaux de la production, mais il pose aussi la question de l’automatisation des processus éditoriaux et de production de mises en formes du livre. Questions qui restent ouvertes, le débat continue…
En plein dans la culture numérique, FAQNP Issue_05: The Education of the Queer Nerd, 2013 est un des numéros d’une revue très spécialisée, qui soulève la question de la diversité des pratiques, des sujets et des communautés, qu’il semble important d’encourager dans des sphères où ces questions semblent parfois aplaties, homogénéisées, dépolitisées. D’entrée de jeu, la revue FAQNP en dit beaucoup sur la communauté dans laquelle elle s’inscrit. Le nom de la revue signifie “FAQNP is A Queer Nerd Publication”, un acronyme récursif, auto-référentiel, dont l’usage est ancré dans la culture de la programmation. La revue emprunte aussi le vocabulaire graphique de cette culture: numérotation des lignes (code partagé avec celui de la mise en page des pièces de théâtre), typographie monospace, utilisation graphique des caractères de ponctuation ou de balisage < > / \ * + , mais aussi du rectangle noir *[à intégrer ici par le graphiste, le caractère n’existe pas]* marquant la position du curseur dans les interfaces de lignes de commande, à la fin de chaque article.
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Pourquoi ne voit-on pas plus de livres de cuisine, de bande dessinées ou de livres pour enfants dans les sélections de livres des festivals de graphisme? Ghost Knigi, Nieves, 2011 est-il un livre pour enfants ou un livre pour les fantômes? Peut-on lire un livre sans savoir lire? Peut-on lire un livre sans en comprendre la langue? Qu’est ce que la langue d’un livre? Est-ce que le graphisme est une langue?
Le dernier livre de cette sélection-bibliographie n’existe pas encore. La présentation passionnée et éloquante d’Urs Lehni d’un livre “à venir” sur Wesley Willis, dessinateur et musicien underground de Chicago. Plus qu’un élément dans la présente sélection, Wesley Willis, Belmont Harbor, Rollo N°30, 2012 est la promesse d’un livre à venir.
à vous de proposer votre rangement…
Merci à Lise Brosseau pour son aide dans le rassemblement de ces livres. Le processus même de réaliser cette liste, de contacter les différentes personnes, éditeurs, graphistes, libraires, afin de se les procurer a mené à des situations très intéressantes qui en disent beaucoup sur l’écosystème du livre aujourd’hui dont j’ai tenté de relever les histoires ici.
Loraine Furter
Coordinatrice du Prix Fernand Baudin – Prix des Plus Beaux Livres à Bruxelles et en Wallonie
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NOTES POUR LA RELECTURE ET LE GRAPHISME:
GÉNÉRAL
Je tiens beaucoup à ce que les références bibliographiques soient intégrées entièrement dans le texte, pour qu’il reste entre une bibliographie et un essai.
Pas nécessaire qu’ils soient soulignés + italic ;) mais qu’on puisse les distinguer facilement du texte…
Pour les inter-titres, je ne sais pas trop… qu’en pensez-vous?
§ FAQNP
– Mathias, merci de d’intégrer un rectangle noir style Terminal ▇ (v. FAQNP en cas de doute) dans le texte et insérer une ligne de / \ / \ / \ / \ / \ / \ / \ / \ / \ / \ / \ / \ / \ / \ entre les § FAQNP et GHOST KNIGI
Thanks!!
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EN + FR PDF (design: Mathias Schweizer)
22 Avril 2014, première version, non-éditée, envoyée à Lise Brosseau, license CC-BY-SA.